Festival

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jeudi 29 mai 2014

Cañada Morrison

Critique 
À douze ans, Lila est à un tournant de sa vie. avec obstination, elle s'acharne à retrouver  un père dont on refuse de lui révéler quoi que ce soit. personne ne peut l'aider au milieu de cette nature hostile et sauvage du désert argentin. Sa quête va la mener loin de sa famille, loin de l.école où elle est interne, jusqu'à ces racines qu'elle souhaite simplement retrouver. Heureusement, sa détermination va finir par convaincre son institutrice de l'aider. Simplement, sans effets de caméra, sans artifice ni pathos, lentement, mais avec une réelle efficacité, le réalisateur nous conte cette histoire universelle mais sans dialogues, sans péripéties, le film nous a paru bien long alors le réalisateur a tenu à inscrire son récit dans un temps relativement court. 

Le prix écrans juniors est attribué...

http://www2.ac-nice.fr/cid79778/le-jury-d-eleves-cannois-decerne-le-prix-ecrans-juniors-2014-au-film-7-cajas-de-juan-carlos-maneglia.html

jeudi 22 mai 2014

Rencontre avec l'équipe des Héritiers.

Nous avons rencontré, suite à la projection du film Les Héritiers, la réalisatrice et quelques acteurs. A la fin du film, toute la salle était très émue, y compris les acteurs qui ont assisté à la projection. 
La réalisatrice évoque le cas particulier du témoignage de Léon, qui fut un enfant rescapé des camps de concentration : il n'y a eu qu'une seule prise car pour lui l'histoire n'est pas du cinéma. Ce témoignage est un tournant du film et l'a été aussi lors de sa réalisation. 
 Ahmed Drame, un ancien élève de cette classe, a envoyé par hasard cette histoire à la réalisatrice. Cela l'a intéressée et elle lui a proposé un rôle dans le film s'il avait son bac. Il a eu son bac. 

Une dame dans le public salue la force pédagogique du film. La progression dans la cohésion de la classe est elle une réalité ? Oui, répond Ahmed, par exemple Léo était vraiment comme ça et il a changé grâce au projet. 


Les héritiers, de Marie Castille Mention Schaar - France - 1h45.




Avis sur Les héritiers 



Ce récit initiatique nous emmène dans l'histoire d'une classe agitée qui à travers un projet va faire évoluer les mentalités. Le film allie humour et émotion, le fait qu'il soit inspiré de la vie réelle le rend plus touchant et de plus certains personnages ont vécu cette histoire. La musique joue un rôle important, celui d'émouvoir le public et de faire oublier l'écran.
Augustine 



Entre émotions, rires et entraide Les héritiers est un film où chaque adolescent peut s'identifier. Inspiré d'une histoire vraie ( une classe faible de seconde que leur professeur d'histoire inscrit au concours national de la résistance et de la déportation ) avec de véritables personnages. Le long métrage de Marie Castille s'encre ainsi dans un des meilleurs cinéma : celui de notre vie, illustrant un sujet sensible " les enfants et les adolescents pendant la déportation " qui rapidement nous touche. La musique vient rajouter de l'émotion aux scènes les plus tristes et le spectateur ne reste pas insensible  ! Également filmé comme un documentaire nous sommes témoins de l'évolution de chacun. 
Lisa


J'ai aimé ce film car le scénario à été inspiré d'une histoire vraie qu'a vécue un jeune.  En plus il est touchant et proche de nous, les adolescents. Les élèves se disputent au début du film et forment de petits groupes alors qu'à la fin les groupes se mélangent et s'entendent tous. Les passages où on voit les élèves travailler sont longs. 
Mathis

  Leçon de vie. C'est un super film qui retrace l'histoire vraie d'une classe de seconde que leur professeur d'histoire décide d'inscrire au concours national de la résistance et de la déportation . A travers ce projet, les élèves de cette classe difficile apprendront à se connaître, se souder, s'apprécier, se respecter et à avoir confiance en eux. Le rythme du film est très bien tenu du début à la fin grâce aux personnalités des jeunes, à l'humour et à la tendresse que chacun apporte malgré un climat parfois tendu. Le film est riche de moments émouvants notamment le témoignage de Léon Zyguel qui ne laisse personne indifférent et qui nous permet de redécouvrir l'histoire . Une réussite .
Aurélie


Solidarité d'une classe.
Cette histoire vécue par les élèves de seconde du lycée LÉON BLUM m'a beaucoup touchée.
J'ai aimé ainsi les personnages des élèves ainsi que la professeur qui arrive malgré des moments difficiles à les motiver en leur proposant de participer à un concours National de la résistance et de la déportation.
Le film montre bien l'évolution des élèves au fur et à mesure que le projet avance, et qu'ils découvrent la réalité sur les camps nazis ...
Ils se mobilisent ensemble jusqu'au bout, ce qui fait la force du film Les Héritiers.
Floriane


Un héritage bouleversant
Malgré le scénario prévisible de ce film, il nous émeut énormément. Le jeune âge des comédiens nous permet d'acquérir une certaine proximité avec les personnages. De plus j'ai beaucoup apprécié le message véhiculé sur les nombreuses cultures qui nous donne une belle leçon de tolérance. Tout le film est construit autour de  l'humour et du devoir de mémoire. Le jeu des acteurs est excellent, ils incarnent à merveille le rôle qui leur est attribué. Pour conclure, Les héritiers est un film à voir ! 
Léa


Les héritiers,  film inspiré d'une histoire vraie, retrace la participation d'une classe de seconde d'une zone difficile, au concours de la résistance.  Comme une ode à la mémoire, il a des airs de documentaire tant le jeu de ses acteurs est juste. Chargé d'émotions, que la réalisatrice ne manque pas d'accentuer par des musiques très bien placées, ce film nous plonge dans l'univers compliqué de ces adolescents. Entre conflits, rébellions, mais finalement de bons  sentiments, il reflète une réalité des quartiers encore aujourd'hui trop peu évoquée. Sans temps mort, on rit, on pleure, et on ne peut finalement qu'admirer cette belle production.
Romane


Les héritiers est un film à la fois drôle et touchant qui m'a beaucoup plu et le fait que ce soit une histoire vraie m'a d'autant plus touchée. J'ai également aimé le mélange des différents sentiments par lesquels passent ces adolescents : la colère, l'amour et la tristesse qu'on vit du coup en même temps qu'eux ce qui les rend attachants. On admire le jeu des acteurs qui rend le film très réaliste. 
Célia


Ce film nous donne à voir, et à vivre grace à la qualité du jeu des acteurs, une riche aventure humaine, l'histoire vraie d'une classe de seconde qui remporte le concours de la résistance. Aux côtés de ces jeunes élèves dont la réalisatrice dresse de touchants portraits, nous révisitons l'horreur des camps nazis et l'importance du souvenir. La détermination de l'enseignante nous rappelle que la première chose à transmettre, à ces jeunes que la vie parfois bouscule, ce sont d'abord des repères et des valeurs sans lesquels il demeure difficile de donner du sens. Mais rien n'est simple et le film articule habilement des moments d'enthousiasme, d'élan de doute, de découragement..., dans un rythme soutenu. Ne rien lâcher et croire jusqu'au bout, c'est l'un des messages que nous laisse ce film en héritage.
Cécile

Une belle success story. Un feel good movie pétri de bonnes intentions et de bons sentiments. De quoi être réconcilié avec la vie, les jeunes, les couleurs et les douleurs passées. Mais que de larmes versées par le spectateur, que d'émotions, soulignées par une musique appuyée. Tout est trop beau : le message -pertinent au demeurant- le jeu remarquable des acteur, les prises de vue, le montage...
Daniel

 C'est vrai que le film est émouvant, les jeunes jouent très bien et le propos ne supporte pas la critique. Mais on se sent souvent manipulé dans ce film où le professeur ne s'énerve jamais et reste constamment bienveillant. Gros plans sur les visages émus des protagonistes, et une expérience qui transforme tous les élèves de cette classe "perdue" en futurs bacheliers épanouis.  Finalement la rencontre avec la réalisatrice et les acteurs permet mieux d'apprécier cette expérience heureuse. 
Hélène



Un film très touchant, diablement efficace (on a tous pleuré ...). Il sera à coup sûr largement diffusé dans les établissements. La "vraie vie " semble plus exemplaire, plus forte que la fiction, plus optimiste que le cinéma n'oserait l'être.
Delphine

Ryan Gosling mardi 20 mai autographes avant la montée des marches



mardi 20 mai 2014

Ce soir sur la croisette...

Nous avons vu Marion Cotillard de loin et Ryan Gosling de très près !! Vous aurez les photos demain soir.

Séance de travail...



Journée du mardi 20 mai

Ce matin nous avons vu Le petit homme, puis mangé un sandwich dans un parc et rédigé la critique.
L'après midi nous avons assisté en présence de la réalisatrice et de certains acteurs à la projection du film Les héritiers. La salle était comble. C'est un film français qui raconte l'aventure d'une classe de seconde qui participe au concours de la résistance et de la déportation. Nous avons pu parler ensuite avec la réalisatrice et les acteurs. Tout le monde était très ému après cette projection.


Vous le reconnaissez ? Et oui. c'est Amine Lansari du film Les profs ! 

Discussion avec Ambre Growels

Ambre Growels nous a parlé du film Baby Balloon dans lequel elle tient le rôle principal. 
Comment avez-vous été choisie pour jouer dans le film ?
Je suis chanteuse et j'ai participé à un casting. J'ai été prise. J'ai participé à la création de la musique du film. Des musiciens ont été pris pour jouer les rôles des musiciens. Ils ont créé ensemble les musiques du film. 
Y a-t-il eu une préparation particulière pour jouer ce rôle ?
Il n'y a pas de préparation mais il faut essayer de comprendre cette fille, sa vie , ce qui la fait réagir. Une analyse du personnage. 
Vous retrouvez vous dans le personnage ?
Oui, physiquement. Elle a des soucis avec son image. J'ai vécu ça à certaines époques de ma vie. La passion pour la musique aussi, je la partage. 
Mais mes réactions sont différentes. Je m'accepte aujourd'hui mais je ne suis pas capable de tout faire par amour comme Bici. Je suis plutôt terre à terre. 
- par rapport à la corrida? - humour Belge, surréaliste. Le réalisateur ne savait pas comment amener l'info sur le père et son métier. Une tête de taureau dans la cabane a donné l'idée. Il a mis des images de corrida un certain nombre de fois pour susciter l'interrogation des spectateurs (pourquoi ces images ici?). L'explication vient au bout de la troisième fois. 
Les rapports familiaux : trop lourd et noir ? Cela rajoute encore au mal être du personnage. 
Le réalisateur pensait qu'il fallait donner une explication au comportement  de Bici. Ce n'est pas juste une ado sombre comme ça. Il voulait donc effectivement enfoncer le clou, montrer le rôle négatif de la mère qui se venge sur sa fille de tout ce qu'elle n'aime pas chez elle. 
La fin ouverte : on ne sait pas si la mère meurt. 
Le scénario est écrit comme ça. Il n'a pas voulu imposer le fait qu'elles soient mortes toutes les deux. Elle comprend surtout que le garçon qu'elle aime est un crétin. ´
Allez vous continuer le cinéma ? 
Je n'avais jamais pensé faire du cinéma avant et j'ai appris plein de choses. J'ai aimé ça et j'aimerais bien recommencer. Je suis chanteuse d'opéra. Avec le réalisateur on écrit des chansons en ce moment mais je n'ai pas de groupe officiel. Je fais des spectacles, je joue dans des bars. 
Les images de corrida arrivent à chaque fois qu'elle est très mal. Est-ce une interprétation
Je ne sais pas car j'ai découvert le film le jour de la première. 

Divers : -il y a un disque de la BO de 4 morceaux qui va sortir. 
Je continue le chant lyrique. Je participe aux chœurs de la monnaie de Bruxelles et fais aussi des covers de lady gaga avec mes potes. 


Le Petit Homme de Sudabah Mortezai - Autriche - 1h30

Mardi 20 mai 9h30

Ramasan, réfugié tchétchène  de 11 ans vit avec sa mėre et ses petites sœurs dans une cité de réfugiés en Autriche. Son père à disparu pendant les combats et la famille est en attente d'un titre de séjour qui ne pourra être attribué qu'après avoir réussit à s'Intégrer.
La venue d'un "ami" du père réveille en lui des questions : Comment son père est il mort ? Que cherche cet inconnu ? Va-t-il remplacer son père ?
Partagé entre la vie avec sa bande de copains, ses responsabilités familiales et le poids des traditions et de la religion Ramasan en perd le sommeil.
Nous sommes toujours dans son point de vue et le réalisateur a choisi de longs plans séquences, avec des silences éloquents. Le chemin est long et douloureux pour oublier les loups, enterrer son passé et se construire un avenir.
Les différentes étapes du deuil sont marquées d'avantage par des scènes symboliques que par des dialogues et des explications.
Nous sommes partagés entre des intérieurs chargés de souvenirs, une cour de cité riche en échanges avec les copains et la forêt qui réveille des vieilles peurs mais qui va être le lieu d'une renaissance.

 Notre avis : contrairement aux autres films vus nous avons trouvé celui-ci lent ; le récit est moins élaboré. 


Rencontre avec l'actrice principale de Baby Balloon


Baby Balloon

Le 19 mai à 14 h

Baby Balloon : Vidéos (ba) - Bande-annonce - Cinenews.be

www.cinenews.be › ... › Tous les films › Baby Balloon



Baby balloon 


Bici, 18 ans est une jeune chanteuse rock folle amoureuse du guitariste de son groupe qui, lui, est attaché à leur profonde amitié. Tiraillée entre la méchanceté d'une mère dépressive et les confidences à une grand mère en fin de vie, Bici se réfugie dans la musique. 

Boulimique et complexée, elle compense son mal être par des tenues et un maquillage excentriques. Elle défend son amour, un rêve de petite fille, avec toute l'énergie qui est la sienne. 
Nous avons été  enthousiasmés par ce beau personnage de cinéma, brillamment interprété par une chanteuse, actrice débutante très prometteuse. 

Au cinéma



7 cajas

Lundi 19 Mai 9h30
www.youtube.com/watch?v=xHv7fOmkBuk

À fond les caisses 

Quelques secondes oppressantes et percutantes et nous voilà entraînés dans l'aventure haletante de Victor à travers les dédales d'un marché populaire du Paraguay.

Avril 2005, à l'heure des premiers portables au Paraguay, Victor va vivre une journée décisive. Il tâche de gagner sa vie, quitte à la mettre en danger,  en effectuant des livraisons à brouette. Que renferment les sept caisses qu'il s'engage à livrer ? Une course poursuite va nous entraîner dans un labyrinthe souvent transformé en prison par des choix judicieux d'angles de prise de vue, soulignée par la musique dans les moments les plus intenses. 

Des intrigues qui semblent parallèles mais qui finalement se révéleront étroitement liées, de multiples rebondissements contribuent au suspense, servi par la richesse et la virtuosité du scénario. 
L'action s'inscrit dans une réalité sociale difficile, misérable, cependant mise à distance par l'humour et le burlesque des personnages. Heureusement que les femmes sont là pour compenser la médiocrité et le manque d'envergure des hommes.

7 cajas mélange habilement action, émotion, amour et humour.

dimanche 18 mai 2014

Dimanche 18 mai sur la croisette


8h40
nous avions rendez vous à la gare, et Lisa était bien sûr en retard ! Puis nous avons rejoint nos compagnones du concours à Valence.  Après quelques heures passées dans la locomotive, pause déjeuner à Marseille avec vue sur la Basilique de la Bonne Mère sous un soleil radieux. 
Et enfin train arrivé à bon port, Cannes nous voilà ! Il fait chaud ! 
On part à la conquête du boulevard de la croisette : boutiques de luxe, jolies filles, plage et tapis rouge. 
Nous quittons cette foule étouffante pour rejoindre notre résidence, et après un petit plouf dans la piscine, un bon steak frites.


On ne dirait pas une pub pour le TER ?




mardi 13 mai 2014

La critique gagnante ...


Un étonnant Curry Movie


The Lunchbox, de Ritesh BATRA

Heure de pointe, la foule grouillante de Bombay, des dabbawallahs sur leurs vélos alourdis par les lunchbox, nous voici tout doucement plongés dans le premier long-métrage de Ritesh Batra, loin des artifices des films Bollywoodiens...

Face à cet extérieur dynamique s'opposent deux personnages délaissés : Ila, belle comme le jour, qui tente de reconquérir son mari par de savoureux plats mitonnés chaque matin dans sa petite cuisine et Saajan, comptable veuf près de la retraite, vivent chacun le même quotidien lent et ennuyeux. Mais, une erreur de livraison et tout bascule. La lunchbox destinée à l'époux d'Ila arrive dans les mains du comptable grincheux. C'est ainsi que commence un échange épistolaire entre ces deux inconnus.
C'est d'abord en ouvrant et en humant les arômes épicés de la première lunchbox arrivée par erreur que Saajan et Ila vont se découvrir.
L'odorat joue donc ici un rôle majeur : c'est en sentant les chemises de son mari que la jeune femme comprend pourquoi celui-ci est si distant, c'est aussi l'arôme que dégagent les boîtes en fer qui va rapprocher le comptable du jeune Shaik, joyeux et énergique, venu succéder au poste et qui pourtant nous paraissait bien agaçant.
The Lunchbox c'est également de nombreux personnages secondaires que l'on voit rarement mais qui nous obligent inconsciemment à nous concentrer sur les trois principaux : on retrouve notamment Auntie, voisine extravagante et invisible d'Ila. Elle joue presque le rôle de sa conscience, participe à la comédie et se distingue des autres personnages muets qui évoquent une tonalité plus dramatique : un père sans visage, un mari absent et inconsistant puis une femme décédée, fantomatique et présente à travers des cassettes.
Autre belle idée, le réalisateur n'hésite pas à faire revenir les lieux régulièrement : Saajan au bureau puis du train à son balcon. Et Ila, recroquevillée dans tous ces lieux identiques : sa cuisine, les couloirs de son appartement. Ce qui pourrait paraître répétitif, à la limite du soporifique mais qui étrangement fait de ce film un vrai récit initiatique où chacun évolue grâce à l'autre.
The Lunchbox fait vite de nous des témoins de l'intimité de ces deux inconnus dont nous lisons toutes les lettres et nous embarque dans leur histoire. Un film qui nous pousse au voyage et nous met dès les premières secondes l'eau à la bouche...


Augustine, Mathis et Lisa








Le concours de critique...

En janvier, nous sommes allés voir le film " The lunch box " avec la classe 3°3, par la suite nous avons rédigé une critique qui a été sélectionnée par la classe puis envoyée au jury du concours organisé par Cinéduc.
Notre critique a remporté le concours et nous partirons à Cannes du 18 au 21 mai pour assister à la sélection Ecrans Juniors et peut être voir Jean Dujardin ... Et Brad Pitt !